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Carnets de quartier

jeudi 14 mars 2013

À Watermael-Boisfort, bibliothécaires, animateurs-artistes, formateurs et apprenants de la Maison de Quartier du Dries ont mis leurs compétences et expériences en commun dans le cadre d’un atelier artistique qui a vu naître un livre « immeuble ». À l’aide d’encre de chine et de peinture blanche, chaque apprenant a réalisé un étage de l’immeuble, étage composé de six volets comme autant de facettes de sa propre vie.

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Contexte de création

Contexte institutionnel

Watermael-Boitsfort héberge 20% de logements sociaux sur son territoire, situés dans le quartier dit du Dries (Société Ville et Forêt) et dans les cités-jardins (Société Le Logis, Floréal). La population qui les occupe est en train de changer fortement et compte de plus en plus de familles d’origines étrangères, dans des situations de plus en plus précaires. La construction de nouveaux logements sociaux Ixellois, à la frontière du quartier du Dries fait craindre la ghettoïsation de ces quartiers dont la population contraste d’autant plus avec d’autres quartiers aisés et même très aisés, présents sur la commune. (Diagnostic Local de sécurité de la commune de Watermael-Boitsfort, 2011)
Cette population nouvelle est peu présente dans les bibliothèques (difficulté liée à la langue, autre culture, pas de familiarité avec l’objet livre, timidité face à un nouveau lieu, impression que le lieu n’est pas pour soi, …). Le plan pluriannuel de développement de la lecture (2010-2013) des bibliothèques de Watermael-Boitsfort a pour ambition de toucher ce public et plus particulièrement les adultes apprenants en alphabétisation.
La demande de cours d’alphabétisation est grandissante auprès des deux Maisons de Quartiers (MQ). Pour le moment, seule la MQ du Dries propose des cours d’alphabétisation, mais doit refuser des inscriptions chaque année. Elle a répondu positivement à la demande de partenariats avec les bibliothèques communales.

Contexte organisationnel

Pour les bibliothécaires, il est essentiel de toucher tous les publics. Cela implique que les adultes en apprentissage du français puissent s’emparer des lieux et des actions proposées par la bibliothèque.
Les bibliothécaires ont dans un premier temps rencontré les formateurs alpha et FLE de la Maison de Quartier. Après plusieurs visites, discussions, repas partagés avec les formateurs et apprenants, à la MQ et dans la bibliothèque, il a été décidé de créer des « Carnets » qui pourraient être le réceptacle de photos, de pensées, de textes…
Les bibliothèques de Watermael-Boisfort mettent à disposition des utilisateurs une importante collection de livres d’artistes (CLA).Des livres parfois sans texte mais racontant tous des histoires. Des livres qui invitent à la parole, incitent à la création et qui pourront servir le projet.

Deux artistes-animateurs, Dominique De Mees et Alain de Pierpont, ont été sollicités. Ils ont été retenus pour leur capacité d’être à la fois à l’écoute d’un public d’adultes peu à l’aise avec la langue française et avec l’écrit et de les faire s’exprimer avec des outils particuliers et de réaliser avec eux des carnets.

Enjeux

  • Apprivoiser le lieu bibliothèque ;
  • Favoriser l’accès à la culture ;
  • Créer du lien social et interculturel ;
  • Favoriser l’expression au travers d’un atelier artistique.

Organismes impliqués

  • CLA Collection de Livres d’Artistes du réseau des biblio&ludothèques de Watermael-Boitsfort
  • Maison de Quartier du Dries
  • Artistes invités : Dominique De Mees et Alain de Pierpont (Exodus Art Project)

Description du projet

Public

Quatorze adultes en apprentissage du français issus de différents groupes de la Maison de Quartier du Dries. Le groupe constitué comporte une très grande variété de pays d’origine : Maroc, Turquie, Sénégal, Éthiopie, Haïti, Espagne, Somalie, Rwanda, Ghana, Burundi, Macédoine, Pakistan, Colombie…

Objectifs

  • Se familiariser avec le lieu bibliothèque et les bibliothécaires qui y travaillent, pour pouvoir ensuite y revenir, y emmener ses enfants ;
  • Aborder de nouvelles techniques d’expression ;
  • Se parler, échanger, pratiquer le français d’une autre manière qu’en cours ;
  • Mélanger et faire se rencontrer les différents groupes d’apprentissage.

Déroulement

Six ateliers de trois heures ont eu lieu les mardis matins en février et mars 2010, sur les grandes tables rouges de la Bibliothèque des Adultes, à l’Espace Paul Delvaux.
Pour le premier atelier la consigne était de se présenter, si possible avec des mots personnels… Comme les photos apportées sont rares, les animateurs en font et les impriment sur place, chacun peut donc s’essayer à se représenter. Ils ajoutent les portraits de leurs proches, fils, petit-fils, épouse ou conjoint. Ils dessinent la plupart du temps de mémoire.
Au second atelier, malgré la maîtrise du français limitée chez certains, les conversations se nouent, les animateurs questionnent, soucieux de ne pas être intrusifs : l’essentiel étant de susciter une parole personnelle et de construire ensemble ce qu’ils veulent dire d’eux-mêmes. Parfois, les paroles sont très intimes et les participants ne souhaitent pas écrire ce qui s’est dit.
Une fois qu’ils se sont approprié la demande, ils travaillent de façon appliquée et volontaire. L’atmosphère est à la concentration… et à la décontraction.
Représenter son lieu de vie. Les intérieurs se dessinent, les animateurs interviennent au niveau technique. Entre le noir et le blanc, le gris se fraye un chemin, les meubles se nomment et trouvent leur place, les livres circulent pour aider le crayon, le mot « ikea » revient souvent… mais peu de mots pour dire des sentiments : « j’aime cette pièce, je m’y sens bien parce que… ». Par contre l’environnement verdoyant qu’offre la commune revient souvent : « je regarde par la fenêtre… J’aime aller promener… je vais souvent au parc ou dans la forêt de Soignes… Je vais donner à manger aux canards avec ma fille… ». La nature toute proche apparaît comme un espace de ressourcement et de plaisir partagé.
Apparaît aussi un habitat imprévu : l’hôtel. Une réalité mal connue. « … je suis à l’hôtel depuis dix mois. Nous partageons une chambre à 4 avec ma femme et mes deux enfants, un bébé est prévu pour la fin du mois ». Occasion de dire ses rêves immédiats : « je voudrais un logement social… avec la carte orange je connais des gens qui… ». Le journal du soir annonce qu’aucun des ressortissants de son pays ne seront reconnus comme réfugiés politiques. Tous ses rêves d’une vie meilleure risquent de se heurter à une dure réalité.

A. n’aime pas cette activité, elle n’y trouve pas de plaisir, elle n’aime pas sa cuisine trop exigüe, elle n’a aucune envie de la dessiner. Elle choisit de se dessiner à l’extérieur, en balade avec ses enfants. Cela pose question, comment approcher quand quelqu’un subit l’atelier, est insatisfait de ce qu’il produit…

Pour le troisième atelier, les animateurs demandent à chacun d’apporter un objet important, venu avec eux, offert, acheté ici… qui a du sens pour eux, qui accompagne leur vie. Les apprenants jouent le jeu. Pas de banalités, ils ont réfléchi à leur choix et proposent des objets chargés de sens : une Bible fréquemment consultée où les signets s’additionnent, un réveil qui a scandé une vie entière de labeur (le réveil est un second choix, le premier étant la lettre qui annonçait à l’intéressé sa retraite bien gagnée)… des bijoux échangés par-delà les océans, des photos pleines de souvenirs festifs et heureux.
Les langues se délient – pas toujours en français d’ailleurs – les apprenants s’interpellent, la parole circule, le dessin semble plus léger, les outils s’apprivoisent, le gris petit à petit se décline et occupe l’espace. On parle de choses plus légères, les loisirs par exemple, les hommes se découvrent fervents de pêche, les femmes parlent robes de fête, tissus, fleurs…

Le quatrième atelier aborde la représentation d’un projet personnel, un rêve à réaliser. Ce seront les étiquettes nominatives des valises nécessaires pour voyager et réunir la famille, une scène de pêche entre un père et son fils réunis, …

Les deux dernières séances sont consacrées aux volets extérieurs du « Carnet de Quartier » : les voisins et un lieu du quartier où l’on aime se rendre. Les voisins semblent peu connus, croisés sur le palier, ils ont donné parfois un coup de main occasionnel : installer la télé, aider au déménagement, on échange des bonjours, un café. Parfois aussi les relations avec eux sont conflictuelles, ils sont bruyants, ou peu conciliants pour les tâches communes. Quelques rencontres avec des belges, peu… les enfants font du lien, des rencontres à l’école mais néanmoins il ressort, en filigrane, beaucoup d’isolement. Souvent aussi on dit « chez nous, on vit dehors, la porte est ouverte. Ici les portes sont fermées… ». Dans les endroits appréciés évoqués, les animateurs pensaient trouver des gens : des amis, des proches, un club sportif ou des commerçants peut-être, mais c’est la nature toute proche qui revient comme un leitmotiv.

L’écriture par le biais du dessin, de la peinture ouvre aux apprenants d’autres portes où le contact, les échanges et l’apprentissage de techniques graphiques enrichissent leur univers.
Assemblés, ces carnets mis l’un en-dessous de l’autre tels les appartements d’un immeuble donnent une unité surprenante malgré les styles de dessins forts différents. Le projet prend alors tout son sens. Tous ces témoignages de vie, du quotidien, se répondent les uns aux autres donnant de l’épaisseur au sentiment d’humanité, à cet incroyable brassage de cultures désireuses de maîtriser notre langue.

Rôles de chacun

Porteur du Projet
CLA – Collection de Livres d’Artistes pour le réseau des biblio&ludothèques de Watermael-Boitsfort
Joëlle Verboomen, coordinatrice de l’ensemble du projet et Gaëlle Clark, artiste associée au projet.

Partenaires
Groupes d’alphabétisation : 14 participants
Pour la Maison de Quartier : Roseline Baume-Legris et Florence Ronveaux-Hemard
Roseline et Florence étaient présentes et accompagnaient les participants dans la démarche créative proposée dans les ateliers. Elles faisaient le lien avec la MQ et les cours dispensés.

Les animateurs-artistes
Dominique De Mees et Alain de Pierpont (Exodus Art Project)
Gaëlle Clark (CLA)

Les traces du projet
Dominique et Alain ont réalisé le Making of (dont sont issus certains contenus repris pour établir cette fiche-projet). Gaëlle a imaginé et réalisé la trace laissée à chaque participant de l’atelier (un plan en papier plié reprenant les travaux de tous les participants). Tous les dessins ont été scannés et imprimés.


Dimension matérielle

Temps

L’ensemble du processus s’est déroulé de janvier à octobre 2010.

  • Réunions de préparation de l’atelier (une avec la MQ et CLA, une avec les artistes et CLA, une réunissant l’ensemble de l’équipe, une avec les trois artistes) : quatre réunions ;
  • Temps d’achat et de préparation des cartes à dessin : une journée ;
  • Animation : six matinées ;
  • Montage des livres-immeubles par les artistes : trois jours ;
  • Réalisation de « la trace » par les artistes (montage, impression, pliage, collage) : trois jours ;
  • Réalisation par les artistes du making of, carnet d’atelier du projet : cinq jours ;
  • Visite de l’équipe CLA avec les artistes s’est déroulée à la MQ, dans les groupes des participants pour montrer la finalité de l’atelier et parler des projets futurs ;
  • Évaluation : deux réunions.

Équipement

La technique utilisée est simple et le matériel accessible :

  • Papier dessin coupé en volet de 10x25cm
  • Pinceaux et des plumes
  • Encre de chine et encre blanche
  • Crayons et feutres noirs
  • Cartons de protection pour chacun des participants
  • Livres de la bibliothèque comme source d’inspiration, d’images…

Le groupe a eu la chance de bénéficier d’une imprimante photo pour imprimer en direct les portraits photographiques des participants et leur permettre de se dessiner plus facilement, mais c’est une chose qui n’est pas indispensable, d’autres solutions peuvent être trouvées.

Lieux

Les réunions ont eu lieu au CLA.
Tous les ateliers se sont donnés sur les tables rouges de la bibliothèque pour les adultes de l’Espace Paul Delvaux. L’exposition lors de la Fureur a également eu lieu dans cet espace.

Budget

  • Budget artistes : 2.000 €
  • Budget matériel : 300 €
  • Budget impression : 500 €

Soutiens

  • La Fédération Wallonie Bruxelles finance le plan pluriannuel de développement de la lecture
  • La Commune de Watermael-Boitsfort

Évaluation

Évaluation de la méthodologie

  • Partir d’un livre est un point de départ intéressant. Cela permet de donner aux participants une idée claire de ce qu’on cherche et de ce qu’on veut exprimer, tout en créant son propre résultat ;
  • Le temps imparti pour les séances d’atelier (six matinées) semblait juste et nécessaire. Par contre, il n’a pas permis la mise en commun des travaux de chacun ; le montage des livres immeubles s’est fait dans un second temps ;
  • La technique abordée était impressionnante au début mais les participants ont apprivoisé le dessin, la peinture avec beaucoup de disponibilité et d’ouverture ;
  • Le résultat du partenariat entre la structure bibliothèque et celle de la Maison de Quartier pose des questions de cadre à préciser ; mais le souhait est de poursuivre et d’approfondir la collaboration ;
  • Le partenariat avec des artistes invités est une piste très concluante. Depuis, la bibliothèque renouvelé l’invitation vers d’autres personnes pour varier les approches et les techniques artistiques.

Évaluation des résultats

  • Les résultats vis-à-vis des apprenants sont, pour une première expérience, très positifs. L’ouverture, la détente et l’investissement grandissants chez les participants en cours de projet, ainsi que leur envie de voir de nouvelles propositions se mettre en place donnent le signal qu’il est important de continuer à construire l’échange établi ;
  • Les traces laissées après l’atelier (scan des images, impression et reproduction pour chacun des partenaires des livres immeubles, réalisation du petit plan plié pour les participants et partenaires, le making of/carnet d’atelier) ainsi que la mise en place d’expositions publiques présentant le travail réalisé (Fureur de lire 2010, …) sont très importantes dans ce processus. Elles sont aussi le moyen d’une reconnaissance par d’autres de l’investissement des participants, une valorisation de leur travail.

Impacts et répercussions positives

  • Prise de conscience que le dessin est également un moyen d’expression, qu’il faut oser se dépasser, aller jusqu’au bout ;
  • Aller à la rencontre des autres, se laisser guider, faire confiance et se faire confiance (découvrir et croire en ses propres capacités), tout simplement s’ouvrir ;
  • Trouver sa place au sein d’une bibliothèque communale, avoir envie de l’explorer, d’y revenir. Certains cours se donnent depuis à la bibliothèque et quelques participants ont franchi le pas en demandant leur propre abonnement ;
  • Partager son expérience avec les autres apprenants qui n’ont pu participer à l’atelier. Ce moment est important. Le regard des autres portés sur le travail réalisé apporte une note de fierté supplémentaire. On recherche le travail de celui ou celle qui est assis(e) à côté de soi en classe, on le félicite, on regrette peut-être de ne pas avoir participé… On demande si un autre atelier sera mis en place l’année prochaine, on marque son intérêt ;
  • Donner un sens, un aboutissement au projet. Ne pas s’arrêter au montage et à la présentation du travail finalisé. Il est important que chaque participant puisse soigneusement commenter son propre livret, ce qu’il a voulu exprimer, ce qu’il pense de l’ensemble réalisé.

Difficultés rencontrées et modifications à opérer

Pour certains participants, parler d’eux, de leur famille sont des thèmes qu’ils ont déjà (trop souvent) abordés dans d’autres associations, d’autres projets… Ils n’en ont tout simplement plus envie. Pour un projet futur, peut-être serait-il préférable de ne pas rester concentré sur « parler de soi » en priorité.
Pour les partenaires, dire que le trajet fut sans embûches ne serait pas la réalité, mais il a permis de comprendre diverses choses à garder en mémoire pour les partenariats futurs. Par exemple : quitter ses a-prioris et ses représentations fausses de « l’autre », trouver le nécessaire équilibre parmi les objectifs de chacun : les formateurs, les artistes-animateurs, les bibliothécaires et les faire correspondre aux demandes des apprenants. En cela, prendre le temps de se connaître et de construire ensemble est sans aucun doute le meilleur chemin.

Perspectives

Les « Carnets de Quartiers » ont fait l’objet de plusieurs expositions : lors de la Fureur de lire 2010 à la Bibliothèque des Adultes de l’Espace Paul Delvaux, à la Maison Communale de Watermael-Boitsfort, à la Maison de Quartier pour la venue de la Princesse Mathilde, etc…
Ils sont aussi souvent présentés lors de présentation de la démarche du CLA : journée d’étude des bibliothécaires à la Marlagne, journée d’étude des étudiants bibliothécaires à Charleroi, …
Les « Carnets », accompagnés du carnet d’atelier#1 (making of du projet), intégrés à la Collection de Livres d’Artistes, sont régulièrement empruntés par d’autres associations, lecteurs, animateurs, participants…
Trois nouvelles séries d’ateliers créatifs ont été proposé depuis et un autre est en préparation pour le printemps 2013. Un cours s’est donné tous les lundis et mardis à la bibliothèque par une collaboratrice de CLA, autour de l’apprentissage du français mais en se démarquant des cours donnés à la MQ, dans un souci de complémentarité, avec les livres d’artistes comme point de départ.
La collaboration continue et évolue à chaque nouvelle expérience.


Conseils aux organismes souhaitant reproduire le projet

  • Se donner le temps : aussi bien dans la préparation, qu’au moment de l’atelier. Traverser un atelier qui se donne sur deux matinées ou qui peut prendre le temps de se déployer sur plusieurs semaines ne donne pas accès à la même profondeur. Le public alpha est un public qui demande du temps, pour créer la confiance, permettre le lien, faire naître l’audace et assurer un respect mutuel ;
  • Accorder de l’importance à la vie de l’atelier, au lien social qui se crée, le valoriser, créer plusieurs actions avec un même public, permet d’aller beaucoup plus loin dans l’exploration créative et la qualité de la rencontre, l’aisance des participants ;
  • Garder une trace des actions menées et de l’ensemble du processus est très précieux pour savoir d’où l’on vient et où l’on va ensuite ;
  • Donner à chaque participant une trace de l’atelier est essentiel. Le débat a eu plusieurs fois lieu au CLA : est-ce que chacun reprend son travail ou est-ce qu’il est conservé par la bibliothèque ? Les participants ont chaque fois choisi de laisser l’original au CLA, avec le souci de rendre visible ce qu’ils ont créé, de le laisser en circulation. Mais ils ont pour chaque atelier reçu la trace de ce qui avait été fait.

Coordonnées des organismes impliqués

CLA – Collection de Livres d’Artistes du réseau des biblio&ludos de Watermael-Boitsfort
Joëlle Verboomen coordinatrice et Gaëlle Clark artiste associée
Espace Paul Delvaux - rue Gratès, 3
1170 Bruxelles
02/663 85 60
clabibliotheque@wb.irisnet.be

Maison de Quartier du Dries
Roseline Baume-Legris
Dries 38
1170 Bruxelles
02/660 71 05
mqdries@hotmail.com

Fiches-projet : la bibliothèque…